Qui sommes-nous ?

Une équipe pas comme les autres !

Comme derrière chaque projet, ce sont bien souvent des âmes passionnées qui jouent le rôle de chef d’orchestre. Celles qui œuvrent au bon développement du Jardin de Jérôme et de ses nombreux projets se retrouvent autour de lien fort avec la nature.

Humains et animaux, voici un rapide tour d’horizon de celles et ceux qui se cachent derrière le Jardin de Jérôme… Et c’est Jérôme en personne qui prend ici sa plus belle plume pour revenir avec vous sur les chemins qui ont mené à ce beau projet.

Jérôme

Pour que vous compreniez qui je suis, je vais vous écrire d’où je viens, et vous décrire tous les chemins qui m’ont amené à m’ancrer à St-Coulomb !

Je suis né en 1973, à Thouars dans le nord des Deux-Sèvres, c’est une zone très rurale. Mon père a 24 ans, ma mère seulement 19 ans. Je suis le 2ème d’une famille de 5 enfants. Mes 4 grands-parents sont agriculteurs, avec des vaches, des moutons, 2 ou 3 cochons pour manger les restes, des poules, des canards, des lapins… Les prairies sont dominantes, quelques céréales pour pailler et faire du pain, de la vigne, des arbres fruitiers, un potager… Une ferme classique de cette époque en zone rurale. Une ferme pour essentiellement nourrir la famille, les voisins, le cheptel, avec un peu de vente de lait et viande en échange de quelques anciens francs.

En 1977, mon père reprend 2 parcelles familiales (4 ha), il s’installe en maraîchage bio aussitôt. Le label AB n’existait pas, il commercialisait ses légumes sous la mention Nature &  Progrès. J’ai grandi dans cet environnement, « je sais ce que c’est », d’arracher les mauvaises herbes. De se lever à 5 ou 6 h pour se rendre aux marchés de Bressuire (mardi), Thouars (vendredi) et Cholet (samedi). De travailler à l’extérieur par tous les temps, chaud, froid, pluie, vent…

Dès mes 14 ans, j’ai intégré des écoles agricoles en internat, pour apprendre le métier de maraîcher. Plus exactement pour apprendre les productions végétales en règle générale. Car à la fin des années 80, les candidats pour devenir paysagistes, horticulteurs ou pépiniéristes, étaient plus nombreux que ceux à vouloir produire des légumes, d’où des classes mixtes. Mes études se sont déroulées le long de la Loire, BEPA à Angers, BTA à Nantes et BTSA à Tours.

De août 1995, à mai 1996, j’ai effectué mon service militaire à Fontevraud-l’Abbaye.

Jusqu’ici, la vie au sud de la Loire me convenait bien. Pour dire vrai, je ne l’imaginais même pas au nord (lié au climat). Cependant, j’ai rencontré la mère de mes enfants lors de mes études. Une bretonne qui voulait retourner au pays. C’est pourquoi, en juin 1996, j’ai posé mes valises dans le pays malouin.

Le 3 juin 1996, j’intègre la SCARM (Société Coopérative Agricole Région Malouine) pour devenir technicien accompagnateur des agriculteurs. Petite coopérative agricole qui compte 20 salariés, sur 2 sites seulement, St-Méloir des Ondes et La Fresnais. J’y resterai 10 ans en ayant connu une fusion avec la Coop de Broons en 2001 (150 salariés).

En 1998, j’achète une longère à rénover sur la commune de Baguer-Pican, pour la modique somme de 230 000 francs (pour les plus jeunes, 1 euro = 6,56 francs). Le jardin de 5500 m2 deviendra en 2002, le jardin de Coramille ouvert au public, avec une collection de plus de 1200 végétaux différents (arbustes, hortensias, rosiers, vivaces…). Parallèlement à cette activité, 2 chambres d’hôtes sont aménagées dans la longère, puis 3, puis 5.

Fin 2007, je souhaite donner un tournant à ma vie personnelle et professionnelle.

2008, je vis ma première expérience comme prof. J’enseigne dans le lycée horticole de St-Ilan, près de St-Brieuc, auprès d’élèves BEPA Horticulture et 3ème PP (Projet Professionnel).

2009, je suis recruté par une société photovoltaïque, pour développer les grands toits chez les agriculteurs.

2010 à 2013, je développe un concept d’habitat bois léger avec toit solaire, sous la marque Cabane Solaire. Le moratoire sur le photovoltaïque, décidé par le gouvernement en place fin 2010, a rendu mon projet bancal dès la naissance. J’ai jeté l’éponge au bout de 4 ans.

2014, je suis rappelé par la Coop de Broons, pour mes compétences en légumes, sur le site de St-Méloir des Ondes (comeback). La zone légumière a beaucoup changé cette dernière décennie. Les agriculteurs bio sont nombreux et d’autres s’interrogent à convertir leur système d’exploitation.

Depuis 2017, j’occupe le poste de référent bio pour le groupe d’Aucy, puis Eureden (8500 salariés). Mon métier est d’accompagner les agriculteurs dans la conduite agronomique des productions (nutrition des plantes, parasitisme, choix variétal…), et l’orientation des assolements selon les marchés.

2018/2019, je pose des journées de congés ou RTT, pour donner des cours au CPSA de Combourg. C’est un centre de formation pour adultes en reconversion professionnelle. Les 20 BTS ACSE ont entre 23 et 53 ans, ils veulent donner plus de sens à leur vie, le retour à la terre est un des objectifs. J’enseignerai auprès d’eux le module M57, le fonctionnement d’un Agro-écosystème, aux regards des enjeux de Durabilité.

2018, j’ai la chance d’acheter une première parcelle de 3000 m2, entre Tannée et la plage Duguesclin. N’ayant pas le temps de jardiner à cette période, j’y installe 3 chèvres naines et 3 moutons d’Ouessant.

2019, je rachète 3 autres petites parcelles dans le village de Tannée. Sur une surface de 1,5 ha désormais, je vais pouvoir mettre en application les rudiments du module M57.

2020, je construis la Cocote’Loc sur un châssis de caravane, j’achète des belles poules et je commence à produire des œufs. Je deviens agriculteur à titre secondaire, je vends mes premiers légumes, je conserve mon poste de technicien à 80%.

2021, j’implante un verger de 80 arbres fruitiers. J’installe 350 m2 de tunnel, dont une partie est aménagée en classe.

2022, j’accueille les premiers scolaires, cycle 2 et cycle 3 essentiellement.

2023, j’obtiens mon agrément pédagogique. L’aventure ne fait que commencer !

Stéphanie

Nos routes se sont croisées fin 2017. C’est une vraie bretonne née à Dinan. Elle a fait des études de chimie, de cosmétique, elle a occupé des postes chez Yves Rocher, chez L’Oréal, puis chez Codif. Autour de la trentaine, elle décide de retourner sur les bancs de l’école pour devenir professeure des écoles (2007). Elle enseigne aux Terre-Neuvas de Cancale depuis septembre 2021.

Corentin

Né à St-Malo en 1997, c’est aussi un vrai breton. C’est surtout mon 1er fiston, qui travaille actuellement pour La Vélodyssée, à La Rochelle. Etant plus doué que moi, ou moins allergique, c’est lui qui coordonne ce site internet. Et bien entendu, il donne son avis général sur les activités du Jardin de Jérôme. 

« La coopération des êtres vivants pour la bonne santé du jardin. »